Ce lundi 23 juin 2025

, le comité d’accompagnement de la carrière de la Belle Roche a organisé une réunion d’information en collaboration avec les carriers, Colas devenu Bouygues. L’événement a rassemblé de nombreux participants, témoignant de l’importance du sujet pour la communauté locale.

Les présentations ont mis en avant les aspects positifs du projet, promettant des bénéfices économiques et des améliorations pour la région. Cependant, derrière cette façade optimiste, une réalité plus sombre émerge. Les témoignages des riverains ont révélé une profonde détresse, une inquiétude palpable et même une colère face à l’avenir incertain de cette exploitation. Beaucoup expriment un sentiment de fatalisme, se demandant quel sera le sort de leur environnement dans les années à venir.

La question qui se pose est celle de la pérennité de ce type d’exploitation, surtout dans un contexte où la demande pour le granulat pourrait diminuer. D’ici 2050, ce sera « STOP BETON » qui pourrait bien transformer notre rapport à l’urbanisation et à l’exploitation des ressources naturelles. Les riverains, qui ont choisi de vivre à la campagne, se retrouvent piégés dans un environnement où le bruit et la poussière des activités extractives empiètent sur leur qualité de vie. Ils ne peuvent plus profiter de leurs jardins et de la tranquillité de la nature. « Les carriers ont qualifié la carrière de bien commun qu’est le sous-sol wallon qu’ils empruntent! Un prêt ça se rembourse!

Si la modification du plan de secteur est acceptée, il est fort probable que le permis d’exploitation soit accordé, ce qui ne fera qu’accroître les inquiétudes des habitants. Il est impératif que les décideurs prennent conscience de la situation et écoutent les préoccupations légitimes des citoyens. L’avenir de la carrière de la Belle Roche ne doit pas se faire au détriment de la qualité de vie des riverains.

En conclusion, cette réunion d’information a mis en lumière les espoirs et les craintes des habitants face à un projet qui, bien qu’attrayant sur le papier, soulève de nombreuses interrogations. Il est temps que les voix des riverains soient entendues et que des solutions équilibrées soient envisagées pour préserver à la fois l’environnement et le bien-être des communautés locales.